Fête des Fifres à Bischwiller les 11 et 12 août 2012

affiche fete des fifresCe devait être une simple formalité !

Il s'agissait de notre quatrième participation à la fête des Fifres. Notre accompagnatrice, Agnès, nous la connaissions bien. Cerise sur le gâteau, un couple d'anciens danseurs, Sébastien et Virginie, habitaient sur place depuis maintenant quatre ans. Les danses étaient au point (enfin presque). Seul point noir et pas des moindres, Dom, notre meilleur danseur homme était absent (une de ses très rares absences en 20 ans...)...

Mercredi, premier grain de sable... Claude se retrouve à l'hôpital ! Examens, analyses... On ne trouve rien mais la température oscille entre 39 et 40,7 dégrés. On parle de le garder jusqu'au mercredi suivant (il faut bien trouver d'où vient l'infection). Mais le gaillard est solide et surtout opérationnel jusque 40 degrés de température. Après négociations avec les médecins, il sortira vendredi soir de l'hôpital (sans que le problème soit réglé).

Samedi, deuxième grain de sable... Jean, qui était allé chercher à Nancy le minibus que nous louions, se retrouve devant un véhicule qui refuse obstinément de démarrer. Echanges téléphoniques... Que fait-on ? comptage et recomptage des gens présents. 9 à l'aller, 10 au retour ! C'est bon, un 5 places fera l'affaire.

Déplacement. Non, pas de grain de sable. A l'arrivée, accueil d'Agnès, approche de la salle vestiaire à la Mairie et repérage des lieux. Nous en sommes encore ébahis. Une salle de 4m sur 4 encombrée d'un bureau et de chaises, de fauteuils.. Soit de quoi loger 5 personnes alors que nous sommes 2 groupes ! Pendant deux jours, nous avons jonglé avec le peu d'espace à notre disposition. Chance (cela arrive), en face de la porte, une salle d'attente pas forcement spacieuse mais surtout avec 15 chaises disposées tout autour... Nous avons réussi mais imaginez le cirque : sortir le matériel, s'habiller pour tout remettre ensuite dans le bureau, en prenant garde de laisser suffisamment de place à l'autre groupe (en fait, les filles uniquement, les hommes étant logés ailleurs).

Bon, sortons des coulisses !

Nous avons enfin le programme pusiqu'aucune réponse à nos courriels depuis le mois de juin, ce que réfute vertement, preuve à l'appui, l'organisatrice. Après recherche, nous avons en effet retrouvé trois courriels, dans la corbeille (du pc). Des spams pour l'opérateur !

Nous dansons sous le chapiteau. Peu d'espace, seulement 3m en largeur. Heureusement qu'il s'agit du programme "Renaissance". Nous avons conquis le public dès notre premier passage (il y en avait trois le samedi). Avant chaque entrée, la présentatrice annonce le groupe et donne quelques détails. Pour notre dernier passage le dimanche en fin d'après-midi elle racontera une bonne partie de l'historique de la Compagnie.

L'hébergement ! Il s'agit de lits de camps, dans une salle de sports ! Super pour les quatre danseurs de plus de 60 ans. Agnès propose d'en héberger deux, Sébastien et Virginie, les deux autres. Malgré tout, les six autres se retrouvent sans couverture, sans oreiller, dans une salle du centre de sports. Chaque groupe étant séparé par un paravent. Impossible de dormir (chaleur, lumières, bruit surtout). Après quelques recherches, ils finiront par trouver une autre salle, tranquille pour dormir quelques heures. Cerise sur le gâteau, pas de douches chaudes. Celles-ci, collectives (super), sont de l'autre côté du stade et seront ouvertes seulement demain de 7h à 8h. La totale !

Malgré cette nuit fort peu reposante, notre groupe est en place à 11 heures, et attaque le programme médiéval devant nos amis de Sarreguemines en costume baroque, médusés devant notre dynamisme. Trois passages sont prévus tout au long de l'après-midi. Des applaudissements nourris à nos entrées et sorties, mais surtout pendant les danses que nous exécutons entre les tables (histoire que tout le monde puisse en profiter). Au deuxième passage, nous avons dû faire une pause pour souffler et nous réhydrater. Au troisième passage, nous avons perdu notre meilleure danseuse et animatrice, Laurence, sa cheville ne pouvant plus suivre. Alors, chapeau bas à Sébastien (qui dansait avec nous il y a une dizaine d'années) et à Sven, qui n'a jamais dansé avec nous et qui intègre doucement la Compagnie (il s'agissait là de sa troisième sortie). En quinze minutes, ils ont avalé les pas de trois danses et ont pu suppléer le groupe.

18 heures ! Nous avons rempli notre contrat, à la grande satisfaction du public. Il est temps de se changer, ranger, charger les véhicules et de rentrer chez nous, fatigués mais néanmoins ravis de notre week end !

Une prestation réussie de plus pour la Compagnie !