Journées du Patrimoine à Vaire-le-Grand

chateau de Vaire-le-GrandCette année, nous avons proposé nos services au château de VAIRE LE GRAND (25) où nous avons déjà soutenu Françoise et moi, puis l'année suivante Françoise, Lili et moi, le groupe de danses second Empire local. Lili a tellement raconté le merveilleux des lieux qu'il était difficile de ne pas emmener nos complices danseurs.

 Dimanche, 9 h. Nous nous retrouvons à 3 véhicules devant la maison de Lili. Nous sommes 10 à partir pour cette rude mais si agréable journée. Le brouillard qui commence à se lever est annonciateur d'une très belle journée d'automne.

 Il nous faut déjà parcourir 200 km, heureusement pour une bonne part sur une 4 voies, avant de retrouver Danielle, l'animatrice du groupe de Besançon, Danse des Crinolines. Elle ouvre la route et nous conduit au château (à 20 km de là). Danielle avait raison, traverser Besançon en ce moment tient du gymkhana, à cause des travaux pour la réalisation d'une ligne de tramway.

 Nous longeons le Doubs, large rivière endormie, et apercevons soudain les toits du château qui dominent les arbres de la rive et des collines opposées.

 Sur le parking, nous retrouvons la famille Pessin, de Belfort. Nous les avons invités à partager notre plaisir le temps d'une après-midi. Ils sont déjà costumés et leurs jeux sont en place sur les pelouses.

 A nous d'enfiler nos costumes. Ce qui est simple pour les hommes l'est moins pour les dames. Le lassage des hauts de robe demande doigté et patience et cela se fait généralement à la chaîne, pour gagner du temps. Dernière revue de détail des perruques et des tenues par Françoise et nous rejoignons les pelouses.

 Plusieurs centaines de personnes entoureront les pelouses sur lesquelles nous évoluerons. Drôle de pelouse ! Un tapis de thym qui nous embaumera pour chaque évolution, tapis très souple dans lequel nous nous enfonçons. Nous avons l'impression de marcher sur une moquette très épaisse. Ce sera dur …

 Trois passages d'environ 15 minutes, au retour des visiteurs des jardins emmenés par Virginie, fille des châtelains, ainsi qu'une danse avec les spectateurs qui cette fois ne se sont pas fait prier pour nous rejoindre.

 Le mot le plus souvent entendu ? Emerveillement. Beaucoup de grâce dans nos déplacements, nos regards, nos gestes. Les danseurs qu'habituellement nous houspillons pour qu'ils soient plus légers, plus souples, plus souriants, ont fait des merveilles. L'état de grâce dans ce lieu magique...

 A 18 heures, déshabillage et rangement des costumes et du matériel, avant un délicieux pique nique. Pâtés, salades diverses, boissons à volonté – mais les chauffeurs seront sobres – excellente saucisse, quiches et galettes. Tous, les danseurs de la Compagnie comme nos amis de Belfort, se déclarent prêts à venir très souvent et au moins lors des journées du patrimoine. Tous repartiront enchantés de cette journée extraordinaire.

 

Claude GUYOT

une danse baroque

Beveridge Magot